La Renaissance

La médecine connaît un véritable renouveau à la Renaissance. La pratique de la dissection, longtemps interdite par l'Eglise, fait faire de grands progrès à la connaissance de l'anatomie. L'invention et le progrès de l'imprimerie permettent une diffusion des connaissances de l'époque. De nombreux ouvrages consacrés à la thérapeutique paraissent (répertoires de noms de plantes, recueils alphabétiques des drogues, traductions des œuvres des anciens, etc.) destinés à un large public.

 

La médecine par les plantes est, elle aussi, touchée par le progrès.

La connaissance des plantes s'approfondit, ainsi Paracelse, un médecin suisse, est devenu célèbre par sa « théorie des signatures ». Cette théorie est fondée sur la croyance que l'aspect des plantes est en rapport avec leurs propriétés médicinales.

C'est à cette époque que paraissent les premiers apothicaires, ces ancêtres des pharmaciens ; leur science était alors très renommée, le roi Charles VIII affirme : " l' apothicairerie est un art privilégié qui mérite l'attention particulière du gouvernement comme intéressant essentiellement la vie et la santé (…) et qu'il est expédient, voir très nécessaire, que les personnes qui s'en entremettent soient sages, expertes et connaissent lesdits ouvrages et marchandises et en soient bien et dûment éprouvées et expérimentées ". Cependant, le milieu était fortement peuplé de charlatans.

La médecine est donc, déjà, une science rationnelle. Certains médecins de l'époque, dont Ambroise Paré, condamnaient les élixirs, poudres et autres remèdes magiques, jugés selon eux inefficaces. Mais cette vision n'était pas partagée par tous les savants de l'époque. Le peuple, quant à lui, a toujours été féru des remèdes- miracles. Jusqu'au 18 ème siècle, les médications des médecins-guérisseurs sont fortement empreintes de pratiques magiques, et pour beaucoup d'entre elles, fondées sur l'irrationnel.

La médecine par les plantes à la Renaissance est fortement liée à celle pratiquée par les Indiens et aborigènes d'Amérique . Les nombreux voyages vers les Indes ou l'Amérique introduisent en Europe de nouvelles drogues (thé, café…) ainsi que des « remèdes secrets » comme le Quinquina et l'Ipéca.

 

Quelques plantes du nouveau monde :

Le Thé
Le Quinquina

Et celle d'Europe, dans la théorie des signatures :

Le Millepertuis

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