La Chine Ancienne

I. Les Origines

La médecine chinoise puise ses origines dans une tradition orale millénaire. D'après la légende, ce sont trois empereurs dont les règnes s'échelonnent du XXIXème au XXVIIème siècle av J-C, qui posèrent les jalons de la médecine chinoise. Dans un ordre chronologique :
Fuxi : Auteur de la doctrine du Yin et du Yang
Shen-Nong : Premier Herboriste Mythique
Huang Ti : Qui rédigea le premier ouvrage connu de la médecine chinoise.

Selon eux, l'ensemble de la création, dont l'humanité, est issu du mariage entre deux éléments polaires, le Yin et le Yang, ces deux mots désignant, à l'origine, les versants sombres et ensoleillés d'une vallée. Toute réalité est constituée d'aspects opposés et indissociables, ainsi, le jour et la nuit, le haut et le bas, le chaud et le froid, l'humide et le sec... C'est l'harmonie de entre ces attributs que dépend la santé. Selon les enseignements, le corps est constitué de Qi (énergie -force motrice qui circule à travers des voies appelées méridiens), l'humidité (liquide sui protège et nourrit le tissu) et de sang (qui irrigue muscles et organes)
Mais une autre théorie s'est développée en parallèle, elle ne fut reconnue que sous la dynastie des Song (960-1279 ap J-C). La théorie des cinq éléments associe les éléments de la nature : l'Eau, le Feu, la Terre, le Métal et le Bois à d'autre éléments de la nature tel que les saisons, les émotions et les parties du corps humain.

La théorie des cinq éléments est l'une des bases de l'herboristerie chinoise, en raison de l'association établie entre les saveurs des plantes et les différentes parties de l'organisme.

Le livre chinois le plus ancien consacré aux plantes chinoises est le "Shen-Nong Ben Cao King". Il fut écrit sous la dynastie des Han (-206 av J-C; +221 ap J-C) par un auteur inconnu. Il a attribué la genèse de son livre "Des herbes médicinales" à Shen-Nong.
D'après la légende, Père des plantes médicinales chinoises, Shen-Nong aurait cueilli, goûté et classifié lui-même toutes les herbes (soient plus de 252 plantes), avant de communiquer dosages et préparations détaillés.
Plus probablement, la connaissance des plantes et de leur utilisation s'est forgé au fil de centaines, voire de milliers d'année d'expérience et d'erreurs. La méthode chinoise, qui consiste à administrer certaines substances en trempant un linge dans des herbes avant de l'appliquer sur la peau, illustre bien le rôle bénéfique de l'intuition. En effet, cette diffusion transdermique, qui permet aux principes actifs de pénétrer les vaisseaux sanguins sans passer par le système digestif, est de plus en plus répandue en médecine moderne.

II.Les Dyanostiques et Traitements

Ainsi se basant sur ces théoriques, les médecins chinois recherche les éléments disharmoniques, expressions de déséquilibres existant entre le Yin et le Yang.

D'après le Sheng-Nong Ben Cao King, les médecins chinois peuvent donc prescrire pour la rééquilibration du malade des plantes de saveurs et "températures" spécifiques. Les plantes à saveur douce, comme le Ginseng, sont prescrites pour adoucir, équilibrer et humidifier, tandis que celles qui ont une saveur amère, comme le Dan Shen, sont utilisées pour drainer et absorber l'excès d'"humidité"

Les pharmacies chinoises se développèrent à partir de 960 (en début de dynastie de Song). Leurs innombrables tiroirs renfermaient des centaines de plantes séchées, minutieusement répertoriées, pesées à la balance au centigramme près (les Chinois ont été les premiers inventeurs de la balance). Des préparations magistrales étaient alors exécutées sur l'ordonnance du médecin. Les remèdes se trouvaient sous forme de décoction, de petites boules ou de pilules à avaler, ...

III. Les Influences

La Chine a eu de nombreuses influences dans sa médecine. Cela lui a permis de découvrir d'autres plantes et de s'ouvrir sur d'autres mondes pour un échange scientifique.

Le lien entre la médecine chinoise et celle des Ayurvédiques (Inde) reste l'une des plus mystérieuses, lequel des deux civilisations a inspiré l'autre? La théorie du partage des connaissances reste la plus probable.

La Chine acquière ainsi par ses relations diplomatiques et ses expéditions (dès le XVème siècles des jardins botaniques flottants partaient avec des médecins et herboristes à bord pour collecter des herbes dans les pays étrangers) des plantes d'Inde, de l'empire Byzantin (Turquie), du monde Arabe, de Java, de Thaïlande, des côtes Africaines, d'Australie et d'autres îles.

Les plantes médicinales tenaient une place non négligeable dans les échanges diplomatiques , que dans sa culture.

 

La Chine Ancienne, qui est la racine de la Chine Actuel gardait, et garde une grande place pour la médecine par les plantes.

Quelques plantes phares :

Le Gingembre
Le Ginkgo
Le Ginseng

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