Introduction

Une plante est dite médicinale (ou officinale) lorsqu'un de ses organes possède des activités pharmacologiques, pouvant conduire à des emplois thérapeutiques. On utilise généralement qu'une partie de la plante : la racine, la feuille, la fleur, la graine, … la plus riche en principe actif.

Les premiers écrits concernant les plantes datent de l'Antiquité, mais il est incontestable que dès la Préhistoire, les hommes en ont eu recours. Outre leur capacité à alimenter, les plantes permettent la guérison de certains maux, tandis que d'autres, toxiques, étaient utilisées pour tuer le gibier.

Qu'est ce qui a guidé les hommes à employer une plante plutôt qu'une autre ? Le hasard ? La religion ? La superstition ? L'expérience certainement. Cependant les croyances jouent, elles aussi, un rôle qui n'est pas négligeable : les plantes médicinales ont longtemps été associées à la sorcellerie et aux mythes populaires. Ces « traditions » se sont perpétuées au fil du temps.

Quelles sont les plantes utilisées dans le passé ? Leurs effets sont-ils aujourd'hui prouvés ?

Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que le pouvoir thérapeutique des plantes a été reconnu : Les scientifiques ont réussi à isoler les principes actifs, responsables de leurs effets, et plus tard à créer des molécules de synthèse dont la plupart de nos médicaments sont issus. De cette constatation nous pouvons nous poser cette question, l'utilisation des plantes médicinales a-t-elle un avenir ?

 

Pour répondre à nos problématiques, nous étudierons tout d'abord la médecine dans les grandes civilisations de l'histoire et leurs manières d'exploiter les plantes.

Puis nous nous intéresserons sur les molécules responsables de leurs vertus thérapeutiques, c'est-à-dire les éléments actifs, ainsi que les dérivés de cette médecine.

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