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L’Egypte Antique

I. Une Médecine renommée

La médecine des anciens égyptiens est celle pour laquelle nous possédons les documents authentiques les plus anciens. Elle jouit dans l'Antiquité d'une incontestable renommée. L’Egypte est ainsi dotée ainsi d’une médecine riche et complète permettant de guérir de nombreux maux de la vie quotidienne (de la morsure de serpent aux tumeurs en passant par les fractures). Leur efficacité est aussi due à la spécialisation des médecins, selon Hérodote : « En Egypte, chaque médecin ne soigne qu’une seule maladie. »

Les médecins, en grande partie, tout au moins, appartenaient à la classe des prêtres, la médecine était alors fortement mêlée de pratiques magiques (religieuse). Les élèves étaient admis dans les écoles, annexées aux temples, sous une discipline qui, d'après certains documents, paraît avoir été assez sévère, ils recevaient en outre d'une éducation générale, les enseignements professionnels spéciaux. Leur formation se basait autant sur la pratique (anatomie…) que sur la théorie qu’ils apprenaient grâce aux papyrus.

Il existe à ce jour une quinzaine d’écrits médicaux (tous écrit en hiératique) qui nous soient parvenus, cependant deux se détache :

- Le papyrus d’Ebers : On y trouve plus de 700 formules relatives aux maladies internes qui sont classées selon les organes concernés, ainsi que des notions d’anatomies, et des pathologies avec leurs traitements. C’est aussi le plus ancien traité médical que l’on connaissance.

- Le papyrus de Kahoun : un des plus célèbre retrouvé à ce jour, mentionne pour la première fois dans l'histoire de l'humanité une maladie qui dévore les tissus humains : le cancer.
- D'autres papyrus ont étés retrouvés également contenant des notions d'anatomie, de chirurgie osseuse, et les traitements thérapeutiques qu'il convient d'utiliser pour chaque cas.
Indéniablement, les Egyptiens ont créé les bases de ce qu'est devenue aujourd'hui la médecine moderne.

II. La Pharmacopée

Les papyrus référencent quelques deux cents remèdes pour lutter contre la maladie. Ils proviennent de 70 espèces animales environ (sang de crocodile, poil de babouin, graisse de porc, d’oie, chair de lézard, queue de truie, infusion de scorpion…), de 25 plantes (pavot, menthe, gentiane, figue, ricin, safran, sycomore, styrax…), de 20 minéraux (chaux, sel de plomb, sel marin, le sulfate de cuivre, l’oxyde de cuivre et de fer, la poudre de lapis-lazuli, le sulfure d’arsenic…) et d’un certain nombre d’aliments, de boissons (lait de femme ayant accouché d’un garçon, miel, lait, sang d’animaux divers…) et de sécrétions (fiente de mouche…).

Les ingrédients étaient mélangés par le médecin lui-même avec une base formée par du lait, de la bière édulcorée ou de l’huile et avec de la graisse lorsqu’il s’agissait d’onglets. Et les modes d’administration étaient ingénieux : tisanes, potions, baumes, pommades, collyres à l’aide d’une plume de vautour, fumigation, etc...

Cette pharmacopée nous étonne, mais il ne faut pas oublier qu’à cette époque règne encore croyance et superstition, ainsi fientes de mouche et d’autruche et autres excréments de lion, sont destinés à éloigner « l’esprit malin » responsable de la maladie. Cependant ils utilisaient aussi des produits tels la mandragore, la levure de bière ou au niveau des minéraux, l’alun et l’argile dont l’efficacité est aujourd’hui prouvée.

 

La médecine Egyptienne est en avance sur son temps. En effet, pour qu’un raisonnement médical puisse être élaboré, il fallait que les médecins se débarrassent d’abords de l’idée que la maladie est due à l’intervention de puissances surnaturelles, dieux ou démons.

Quelques plantes phares :

L'Ail
L'Aloès
Le Pavot

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